Notre arrivée à Paris fut exceptionnelle car Solenn et Yann nous attendaient pour prendre l'apéro! Leurs conseils fut précieux pour finaliser l'itinéraire de notre séjour qui était déjà assez chargé. Nos amis bretons habitent la ville lumière depuis moins d'un an, après avoir vécu au Québec, en Russie et en Roumanie. Ils sont déjà entrain de penser à leur prochaine destination... Attention, il se pourrait même que vous les voyez réapparaitre au Qc!
Le lundi matin, nous attendions nos convives avec impatience. Une fois allégés de leurs bagages, nous avons tout de suite amené Jacinte et Olivier vers la cathédrale Notre-Dame située le long de la Seine où plusieurs personnes s'était déjà agglutinées pour profiter du soleil sur les îlots de sable temporairement aménagés pour l'été (Paris-plage).
De retour au château, nous avons visité la demeure des monarques français avec Éva placée dans son sac porte-bébé. Elle a pu contempler tous les oeuvres d'art et s'admirer devant les miroirs du salon des glaces au travers des autres touristes cordés comme des sardines.
Après une bonne nuit de repos, il fut difficile de resister à l'envie de se diriger vers la tour Eiffel. Mais même en arrivant assez tôt le matin, la file d'attente était déjà longue. Après s'être contentés d'observer la dame de fer du plancher des vaches, nous avons décidés de parcourir la ville à pied en longeant la seine tout d'abord et en s'engouffrant par la suite vers le coeur de la cité par le pont d'Alma. Nous voulions éviter de reprendre le métro, car Mireille s'était fait subtiliser son porte-monnaie quelques heures auparavant. Mauvaise nouvelle pour moi qui a dû assurer les dépenses de madame, et ce durant toute la durée de notre séjour!
Éva a aussi participée à réchauffer l'ambiance avec quelques pleurs un peu embarrassants. Durant le souper, le bateau a silloné la Seine et nous a permis d'admirer, au travers du plafond vitré, la ville et en particulier la tour Eiffel qui brillait de tous ses feux. Ce fut vraiment un moment inoubliable!
Due à leur passion pour les centres d'achat, nous avons cru bon d'amener nos invités aux galeries Lafayette où toutes les grandes marques sont réunies sous un même toit. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à l'opéra Garnier.
Ce qui ne nous a pas empêché de repartir tous ensemble à bord de l'autobus rouge en direction des jardins du Trocadero, qui offrent une des meilleures vues sur la tour Eiffel. À cette heure, l'attente avait fondue, ce qui nous a permis d'escalader la Dame de fer mais sans atteindre le point culminant car l'accès avait été temporairement fermé dû à un trop plein de touristes.
Bien que nous n'avions pas encore exploré Paris au complet, nous avons mis le cap vers l'ouest pour rejoindre la côte atlantique. Éva avait de la compagnie sur la banquette arrière, ce qui l'a aidé à mieux supporter la longue route. La première escale fut le mont Saint-Michel qui ressemble à un pâté de sable géant perdu sur la plage. Sous un soleil du plomb, notre ascension pour atteindre l'abbaye située au sommet fut ralentie par une série de vendeurs du temple et un pavée évidemment pas conçu pour faire rouler les poussettes. Arrivés en haut, nos efforts ont été recompensés par l'époustouflante vue sur la mer. Par contre le monastère semblait être déserté depuis longtemps par ses moines... oubliez le chocolat, le fromage ou la bière....
Pour passer la nuit nous avions choisi la ville de Le Mans. Au réveil, nous avons foulé le sol du légendaire circuit des 24 heures du Mans et Olivier a pu renouer avec son idol de jeunesse Steve MacQueen en plus d'avoir accès aux bolides de courses ayant marqué l'histoire de cette compétition mytique.
Après ce fut au tour de Jacinte de satisfaire ses demandes spéciales. C'est ainsi que nous avons suivi la route menant aux châteaux de la Loire. Cela faisait rêver ma mère depuis un bon bout de temps. Nous avons donc arrêtés aux château Chenonceau où Bonaparte passait jadis ses étés.
Toujours sur une série de journées splendides, nous voulions nous promener dans le quartier Montmartre réputé comme étant le lieu de résidence de nombreux artistes au fil des époques. Pour ménager nos énergies, nous avons pris le féniculaire pour arriver directement à la cathédrale Sacré-Coeur juchée en hauteur. De là, nous avons descendu les petites rues tranquillement jusqu'à ce qu'une jolie terrasse située au milieu des peintres et des amuseurs publics nous forcent à prendre une pause. Après notre repas du midi à la "Maison Catherine", un détour vers le Moulin Rouge s'imposait le temps d'acheter quelques souvenirs. La journée s'est achevée par une brève incursion aux Invalides mais le vin mélangé au soleil de l'après-midi avait sapé notre envie de s'attarder aux détails.
De toute façon, il fallait préserver nos forces pour les dégustations de champagne qui s'offraient à nous dans la région de Reims et de Épernay. Les caves du domaine Pommery, combinant oeuvres d'art et bouteilles millésimées dans une ambiance fantasmagorique, était particulèrement intéressante à voir.
Nous avions réservé la dernière journée du séjour au musée du Louvre mais, comble de malheur, il était fermé ce jour là. Nous avons alors jeté notre dévolu sur le musée d'Orsay, contenant des chef-d'oeuvres originaux de grands maîtres comme Gauguin, Van Gogh et Rodin, après avoir admiré l'obélisque de la place de la concorde.
C'est ainsi que s'est achevé notre séjour dans la capitale française. Nous croyons qu'Olivier en Jacinte en ont eu pour leur argent et vont sûrement en redemander. En tout cas, nous serons toujours prêts à les accompagner vers d'autres destinations.
À bientôt,